Le process est totalement flexible et peut être entamé à n’importe quel moment. L’idéal est de profiter de 2025 pour compléter le diagnostic local afin de disposer d’une vision fine des enjeux dès le 1er jour du mandat 2026-2032.
Installer d’emblée autour de la direction des services une ambition transverse, tant en interne qu’avec les parties prenantes du territoire :
Votre collectivité détient déjà un grand nombre d’informations utiles, dans vos différents diagnostics déjà réalisés (projets, plans d’urbanisme, etc.). Il faut les valoriser puis les compléter : en mobilisant vos services, en fédérant les acteurs locaux, ou en ayant recours à l’ingénierie locale (agences d’urbanismes ou de l’Etat, bureaux d’études privés…).
Disposer d’une quantité importante de données n’est pas une fin en soi. L’enjeu réside plutôt dans l’analyse que l’on peut tirer des informations disponibles, pour nourrir le projet de territoire, dégager des priorités opérationnelles, signaler d’éventuelles vulnérabilités ou des atouts pour le territoire. La finalité du diagnostic est d’éclairer la prise de décision. CAP Territoires Durables vous y aide :
Une fois le diagnostic complété, l’exécutif peut utiliser la grille d’aide à la décision lors des différents arbitrages qu’il doit effectuer (orientation des projets, hiérarchisation des PPI, écriture des plans d’urbanisme, contribution aux démarches de planification écologique impulsées par l’Etat…).
L’ensemble des territoires sont exposés à des bouleversements environnementaux sans précédent. Ils appellent à un diagnostic prospectif plus complet et à renforcer les arbitrages des élus en 2026.
Réaliser cet exercice en 2025 doit offrir des atouts supplémentaires pour renforcer les arbitrages des élus en 2026.
Cette vision plus complète des enjeux locaux repose sur 4 panoramas :
Disposer d’une quantité importante de données n’est pas une fin en soi. L’enjeu réside plutôt dans l’analyse que l’on peut tirer des informations disponibles, pour nourrir le projet de territoire, dégager des priorités opérationnelles, signaler d’éventuelles vulnérabilités ou des atouts pour le territoire. La finalité du diagnostic est d’aider à la prise de décision. Pour cela, les données ont intérêt à être synthétisées, les points saillants mis en exergue. C’est cette analyse mise en relief qui permet de fédérer les équipes internes et l’ensemble des acteurs locaux.
Plusieurs méthodes de synthèse sont présentées ci-dessous, elles peuvent être utilisées de manière complémentaire.
Le cadre logique du Donut offre une possibilité de représentation de ces deux dimensions par le « plancher social » et le « plafond environnemental ».
Cela implique de sélectionner, pour chaque dimension des panoramas, un ou des indicateurs représentatifs de la problématique mesurée. Pour chacun d’eux, de déterminer des « cibles de durabilité » à atteindre. Chaque dimension du panorama environnemental propose ainsi dans son volet « en vue des arbitrages » des pistes d’indicateurs et de cibles issues d’études scientifiques. La comparaison entre la mesure de ces indicateurs et leur cible permet de qualifier l’état des lieux local.
Ces informations peuvent être présentées sous forme de tableau, en caractérisant par un jeu de couleurs la situation de l’indicateur (par exemple du vert au rouge).
Avantages : simplicité de réalisation et de lecture
Exemples d’utilisation : SCoT Sud Loire (voir illustration), Donut de Bruxelles (page 60).
Avantages : Approche holistique des enjeux, visualisation attrayante et lisible
Outil de représentation : Doughnut Creator / Outil du Doughnut Economics Action Lab (publication à venir) / Méthodologie en français pour la réalisation d’un portrait Donut de territoire / Code Python pour les représentations limites planétaires
Exemples d’utilisation :
Une représentation linéaire des mêmes cibles et mesures est possible.
Avantages : Approche holistique des enjeux, visualisation attrayante et lisible, mise en lien des objectifs avec l’état du territoire
Exemples d’utilisation : La Ville de Nanaimo (Canada, page 40) utilise cette représentation nommée « monitoring bar ». Les indicateurs clés, qualifiés en pourcentage d’atteinte de l’objectif de durabilité fixé par la ville sont suivis annuellement, conjointement avec l’état des lieux.
Il permet aux collectivités, EPCI, communes ou encore syndicats de déchets de structurer leur politique de transition écologique et leur projet de territoire du diagnostic, avec la mise à disposition de certaines données et open source et la possibilité de compléter les autres items par des données détenues par la collectivité, à la mise en œuvre. Elle peut centraliser les informations de diagnostic mais aussi de plan d’action des collectivités, l’évaluation de l’atteinte des objectifs et elle conditionne l’obtention du label TETE.
Le Tamis de la résilience est un commun créé par le Département de la Gironde, Phoenix Conseil, et Frédéric Haas. Basé sur huit catégories de questions couvrant diverses facettes de la résilience territoriale, il guide une réflexion transversale, technique et politique pour vérifier la cohérence des projets et des politiques publiques face aux enjeux de résilience locaux, permettant d’évaluer, d’arbitrer et de réorienter les initiatives.
La Boussole de la résilience du Cerema est conçue comme un cadre d’action pour les l’évaluation et l’amélioration des projets des collectivités. En déclinant six principes fondamentaux, la Boussole aide à anticiper, agir, rebondir et se transformer face aux perturbations, contribuant ainsi à réduire les vulnérabilités des territoires.
Les indicateurs régionaux de planification écologique du SGPE et du CGDD identifient et recensent l’ensemble des données disponibles par région pour mettre en œuvre les 6 leviers de la planification écologique : mieux se loger, mieux se nourrir, mieux se déplacer, mieux consommer, mieux produire et mieux préserver et valoriser nos écosystèmes.
La boussole de la transition écologique du CGDD décline ces 6 mêmes leviers à l’échelle des projets, pour prendre en compte les impacts environnementaux dès la conception du projet. Pour chacun de ces leviers, la boussole propose une liste de questions qualitatives et des ressources pédagogiques et financières associées.
Contact : [email protected]
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